Présentation du village

Saint Quentin de Baron est une commune viticole du Sud-Ouest de la France d’environ 2500 habitants située dans l’Entre Deux Mers, dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine (Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes).
Elle fait partie du Canton des Coteaux de Dordogne, et de la Communauté d’Agglomération du Libournais (La CALi)

Son altitude moyenne est de 60 mètres environ. Géographiquement, la latitude de Saint-Quentin-de-Baron est de 44.817 degrés Nord et sa longitude de 0.282 degrés Ouest.

Son territoire couvre une superficie de près de 9 km².

Elle est traversée par la RD936 qui relie Bordeaux (à environ 25 km) et Bergerac (à environ 70 km).

Ses habitants sont appelés les Saint-Quentinaises et les Saint Quentinais. Le nom de la commune provient du nom du saint patron de la paroisse, saint Quentin (en latin sanctus Quintinus), apôtre romain du IIIe siècle qui évangélisa la Gaule. source Wikipédia

Histoire

Saint-Quentin-de-Baron est située sur le versant sud de la basse vallée de la Dordogne. La commune conserve un riche patrimoine, vestige des siècles passés.

Le territoire de Saint-Quentin-de-Baron est occupé depuis une époque ancienne. Les sites de l’abri sous roche de Lespaux et des grottes de Jaurias révèlent des traces d’occupation remontant à l’époque moustérienne. Depuis cette époque, le site de Saint-Quentin est occupé de façon continue.

Plusieurs autres découvertes plus tardives sont faites sur le territoire de la commune. En effet, un sesterce de consécration de 177 de notre ère à l’effigie de Faustine, ainsi que des fragments de tegulae et d’amphores, témoignent ainsi de l’époque gallo-romaine.

Le site fortifié de Bisqueytan et la construction des églises romanes attestent pleinement de l’occupation humaine autour de la vallée dès la fin du XIe siècle. En outre, les vestiges d’un donjon du XIIe siècle montrent qu’un château existe dès cette époque.

Monuments

L’église de Saint Quentin de Baron

L’église Saint-Quentin est fondée au cours du XIIe siècle. Sa construction primitive se compose d’une nef unique terminée par un chœur et une abside en hémicycle.

L’édifice est fortifiée au XIVe siècle avec le rehaussement d’un parapet crénelé et des modifications, au XVIe siècle, lui apportent des éléments de style gothique flamboyant : la façade ouest à contreforts plats et son clocher-pignon ; la nef à deux travées reçoit des voûtes d’ogives en étoile ; des baies géminées sont percées dans le mur sud et, en 1522, la façade nord reçoit un bas-côté à chevet plat dédié à Notre-Dame, commandé par le seigneur de Bisqueytan.

Au XVIIe siècle, une sacristie est construite contre le chevet du bas-côté. Elle est remplacée en 1903, puis démolie en 2007.

Pour en savoir plus sur ce monument n’hésitez pas à cliquer ici.

Le Château de Bisqueytan et son colombier

Le château de Bisqueytan occupe un site protégé à l’intérieur d’une vallée. Cette forteresse médiévale est plus précisément située sur une pointe rocheuse du plateau calcaire dominant le ruisseau de Bisqueytan qui coule à ses pieds.

En 1313, la présence d’une fortification est attestée lorsque Guillaume-Raymond de Gensac, seigneur de Rauzan et de Pujols prend la « tour de Bisqueytan », alors propriété d’Arnaud Cailhau, bourgeois de Bordeaux. Le lieu est toutefois déjà fortifié deux siècles auparavant comme l’attestent la chapelle et les restes du donjon du XIIe siècle.

En 1476, Jean de Piis rachète le château endommagé par la guerre de Cent Ans et le rénove. Au XVIIIe siècle, le château appartient ensuite à Montesquieu.

D’autre part, s’appuyant sur un éperon rocheux, le château épouse la forme triangulaire de celui-ci. Les courtines du XVe siècle, dont il reste par endroit les mâchicoulis et le chemin de ronde, entourent une basse-cour bordée de bâtiments composites. Une terrasse haute offre une vue sur le soubassement du donjon.

Les murailles du château de Bisqueytan sont encore présentes aujourd’hui. Par ailleurs, la demeure fait l’objet d’une inscription aux Monuments historiques.

Une étude complète sur le château a été publiée dans Mémoire des Pays de Branne – 5e et 6e livraison – Association Historique des Pays de Branne – St Quentin de Baron.

Le château de Bisqueytan conserve un colombier, caractéristique de la région.

Un colombier est un petit bâtiment dans lequel on élève des pigeons destinés à l’alimentation au Moyen-Âge.

Ils sont surtout un symbole de prestige. De fait, plus leur taille est grande, plus le seigneur à qui ils appartiennent est important. Par ailleurs, l’architecture de ce colombier consiste en une grosse tour ronde surmontée d’un toit en poivrière.

Ce type de colombier est très courant en Bordelais et en particulier en Entre-Deux-Mers. Celui-ci est inscrit aux Monuments historiques.

 

La Mairie

La commune de Saint-Quentin-de-Baron conserve une mairie dont le bâtiment est réalisé à la fin du XIXe siècle, en 1879.

L’édifice, d’inspiration néoclassique, comporte en façade un intéressant décor important et raffiné.

En effet, la porte et les deux fenêtres sont encadrées de pilastres cannelés et surmontés de petits frontons triangulaires à l’intérieur desquels sont figurés des motifs végétaux.

Un autre fronton triangulaire plus grand couronne le bâtiment. Il est percé d’un oculus entouré d’une couronne de lauriers et encadré de deux lions couronnés.

Dans un premier temps le bâtiment accueille la cure de la commune avant d’abriter les fonctions de la mairie de Saint-Quentin-de-Baron.

 

Le Moulin

Le moulin de Saint Quentin de Baron surplombe la RD 936 et domine le village.

Alain Lafon mène un projet ambitieux, redonner vie au moulin à vent de Saint Quentin de Baron. Son association Moulin Saint Quentinais prévoit plus de six années de travail et un budget de 500 000 euros avant qu’il soit ouvert au public.

 

Le monument aux morts

Chaque Monument aux Morts est unique et porte son propre message. Celui du village est représenté par une colonne de vie brisée en son sommet, symbole de la vie brisée des soldats. En haut de cette colonne sont gravées la Palme de la Victoire (ou Palme du Martyr) et la Croix de Guerre, décoration militaire symbole de bravoure.

« Aux Enfants de Saint Quentin de Baron Morts pour la France 1914-1918 »

Cette épitaphe rappelle le sacrifice pour la Nation de ses forces vives. Suivent les noms des soldats du village morts pour la France, gravés par ordre alphabétique, sans ajout du lieu de leur mort ni de leur grade, dans le but de créer une véritable égalité entre les morts.

Sur la plaque ornementale fixée sur la base de l’édifice, on retrouve la Palme de la Victoire contre le bras de l’allégorie de la République. Marianne est ici représentée par Athéna, déesse grecque de la Sagesse, de la Guerre et de la Stratégie militaire. Elle est tête nue et sans arme : la Patrie s’apprête à récompenser le Poilu mort au combat de sa propre couronne de lauriers, symbole des vertus militaires et de l’héroïsme. Elle vient de déposer près du soldat un rameau d’olivier, symbole de paix et de Gloire.